Nouvelle Zélande

Nouvelle Zélande 1

tour du monde – Nouvelle Zélande

Nous sommes partis  six mois pour une aventure qui va nous marquer pour le reste de notre vie. La plupart des endroits de notre top 10 sont néozélandais.
Nous partons de Sydney un peu soulagés, même si les images de baleine sont dans nos mémoires. Nous survolons les montagnes enneigées avant d’atterrir à Christchurh…

Nouveau site 2020 – Le récit et informations sont celles écrites lors du TDM 2010 – avec nos sensations du moment…..

La Nouvelle Zélande si c’était ….

Un animal : le mouton
Une couleur : le vert avec quelques tâches blanches (moutons ou neige…)
Un son : Le bruit du vent – surtout au Sud Sud
Un adjectif : décontracté comme les gens que nous avons croisés
Un lieu : les I-Site – voir explications plus bas

Présentation

Nouvelle-Zélande  :  Aotearoa  en  Maori
île de Océanie, entourée de l’Océan Pacifique à l’est, la Mer de Tasmanie à l’ouest
l’Antarctique au sud
climat:  tempéré et océanique
superficie 270 000 ( la moitié de la France)
population: 4 332 000 ( 65 M en France)
densité: 15 h/km2
langue: anglais et maori
religion: christianisme 56% , sans 35% ,  petites religions 9%

Itinéraire

voir le lieu en cliquant sur le lien

Remarques générales

La Nouvelle-Zélande est vraiment très belle et  très agréable à vivre. Différences malgré tout entre l’île du nord et du sud (enfin de ce que l’on a vu). L’île du Sud est plus sauvage, moins peuplée et offre des paysages spectaculaires. L’ile du Nord est plus « développée » tourismes, infrastructures. C’est aussi sur cette île que se trouvent Wellington et Auckland les 2 villes les plus peuplées.
Les distances se calculent en temps de trajet et non en Kms (comme en Australie) car les routes ne sont qu’à une voie et maxi à 100km /h (et la police surveille, ils n’ont que cela à faire). Vu le nombre d’habitants 3millions ½, les gens sont généralement très tranquilles et gentils. Ils ne sont pas stressés ou accrochés à leur téléphone portable par exemple. Ils prennent le temps de vivre et chaque jour est un good day dès lors qu’il ne pleut pas (et encore). Les villes, villages et paysages urbains sont assez peu pollués par les larges panneaux publicitaires comme dans nos villes occidentakes. Nous sommes submergés en France de pub pour téléphone portable, accès internet, banques, assurances, parfums… ici tout est plus posé et moins agressif (pub pour des marteaux par exemple)
Les gens connaissent bien la France, plusieurs personnes rencontrées y sont allés et ont plus d’informations sur nous que nous sur la Nouvelle-Zélande. Il est « normal » pour un jeune étudiant de faire un overseas journey – voyage au delà des mers – pour plusieurs mois et l’Europe est une destination prisée.
Autre élément extrêmement important, les I-Site , sites d’informations touristiques , ils sont dans toutes les villes, lieux touristiques importants. Le personnel et le lieu d’accueil sont financés par la région – council – et ils sont une  source infinie d’informations. Ils font les réservations gratuitement, proposent de nombreuses idées. Le personnel est disponible et absolument charmant. Nous avons discuté avec nombre d’entre eux.
De la même manière il y a des écoles un peu partout, même dans des petits villages – et il y en a beaucoup – et l’on privilégie la réussite plutôt que la sanction.
Le gouvernement et les personnes politiques sont également accessibles, à Wellington notamment. C’est une nation jeune qui va de l’avant – évolution avec les Maoris par exemple – qui se pose peu de questions sur l’intégration (étrangers, handicapés ..) – ils ont été très choqués par notre loi sur la burka.
Les mentalités sont plus souples mais de fait les acquis sociaux sont plus difficiles. La retraite doit se préparer, mais chacun a le même montant, c’est également vrai pour le chômage. Il y a un certain nombre de « petits » jobs, ce qui donne un chômage assez bas. Cela dit, nous voyons régulièrement des personnes de plus de 50 / 60 ans travailler dans les magasins. Il n’est pas rare de voir des personnes à handicap léger sur des lieux d’accueil du tourisme par exemple (musée, centre d’informations…), nous avons beaucoup de chemin à faire.
Les clichés sur la Nouvelle-Zélande verte sont parfaitement vérifiés ( par nous de ce que l’on voit), des prairies, des forêts immenses et denses couvrent le territoire. La déforestation a néanmoins joué des tours et une prise de conscience est apparue pour moins détruire ces espaces. Les parcs nationaux sont respectés et les chemins forestiers toujours impeccables. Encore une fois, les néo-zélandais respectent leurs environnement et de nombreux panneaux incitent aux économies d’eau, à ne pas polluer.
Les All Black sont un emblème fort de la Nouvelle-Zélande, mais comme il est normal qu’ils gagnent, l’enthousiasme dans les stades n’est pas virulent. Comme tout le monde se connaît, il n’est pas rare de croiser un des joueurs dans les rues des différentes villes où ils jouent. Il leur est interdit de jouer hors de Nouvelle-Zélande pour être sélectionné, sinon chaque joueur serait dans l’hémisphère sud – seul Dan Carter a eu se privilège,mais c’est la star …). Ils ont exporté avec eux le Haka et l’ont remis dans le sens initial de sa signification. De fait, la culture maorie est devenue plus importante et même les tatouages sur le visage auraient tendance à revenir. La langue maorie est apprise à l’école et de nombreux panneaux en double langues sont affichés.

Christchurch – Bank Peninsula

Facile à retenir, le 10-10-10 nous atterrissons en Nouvelle-Zélande et là……..!!!!!!!Quel froid! Certes nous n’avons pas  les douces températures australiennes mais les 11° sont difficiles au premier abord. Donc 1ers achats : les bonnets, les gants et les chaussettes chaudes. Deuxième achat: le corps de l’appareil photo, le nôtre nous a lâchés et heureusement à Christchurch, donc visite de la ville qui est absolument charmante, avec un vent glacial, du froid et de la pluie. Les anciens bâtiments ont souffert du tremblement de terre et la plupart ont déjà été restaurés. Certaines cheminées sont absentes et des barres de soutènement sont encore en place.

Direction la presqu’île de Akaroa. Elle se situe à 2h de Christchurch mais il nous semble être au  bout du monde. Des collines à perte de vue, des champs de moutons, beaucoup de petits agneaux, c’est la période d’agnelage ( lambing). Puis plus nous avançons vers la pointe de la presqu’île moins d’élevages, plus de monts pelés avec de rares arbres, tous penchés dans le même sens car  battus par les vents, des rapaces qui prennent leur envol et qui luttent contre les bourrasques. (  le temps de sortir le bon objectif, ils sont déjà partis) Pour les initiés: Topographic Oceans (Yes) est absolument adapté pour ces paysages grandioses.

Estelle et Yves en profitent pour aller nager avec les dauphins, le temps est assez ensoleillé mais malgré les combinaisons assez épaisses l’eau transperce et les nageurs ont très froids. les dauphins sont présents et tournent autour d’eux mais impossibles de les prendre en photo ils sont trop rapides, ils  sortent et rentrent immédiatement dans l’eau. Dommage!
La péninsule de Bank – Bank Peninsula – est splendide, route de montagne escarpées et plongée vers la mer et des baies superbes. L’eau est très froide, mais les images sont spectaculaires.
Notre logement nous ravis et nous revigore – grosses couettes chaudes, lits larges et accueillant. La salle à manger – cuisine – est grande et nous partageons le repas avec Jude – asperges, blettes et soupe… hum. Le petit déjeuner préparer par Jude nous enchante et nous repartons remplis et ravis vers Oamaru pour arriver dans l’après-midi afin d’observer les pingouins.

Pour les pédagos:

nous étions en B&B chez Jude, qui a une maison à faire rêver ( enfin nous). Elle est instit.  en classe unique et en même temps elle a la direction. 100 familles, dont elle a 14 enfants dans sa classe, dont une qui a un handicap lourd, appareillage pour la tenir debout, pour marcher, elle ne parle pas. Elle a une personne en plus pour l’aider dans cette tâche. Elle fonctionne sur des projets ( non obligatoires, selon la volonté de chacun ou chacune) donc elle a des aides, l’année dernière sa classe est partie en camping dans l’île du sud (l’île Stewart) pour camper et pêcher. Elle a un instit une fois par semaine pendant qu’elle a la direction, un enseignant pour les langues étrangères ( français, chinois et autres langues du Pacifique) et elle enseigne le maori tous les matins pendant 10 mn( obligatoire). Son école: un potager, deux terrains de sports, une petite piscine et un terrain attenant à la rivière. Pour les Maoris, le gouvernement a mis une grosse somme en jeu pour qu’ils suivent la scolarité obligatoire( de 5 à 16 ans) , des places leur sont réservées dans les grandes écoles et universités ainsi que dans les administrations. Selon les échos, les gens sont plus ou moins conciliants avec les Maoris, plus ou moins critiques, dirions-nous. Les classes dans les grandes villes comportent 30 élèves en général…

Oamaru et Dunedin

Le paysage est moins intéressant et la route pleine de mauvaise surprises, la police circule en voiture avec radars et je me fais attraper à 116 au lieu de 100. Cela m’apprendra, on nous expliquera plus tard qu’il y a peu de crimes, donc la police surveille de près ce genre d’infraction…  Nous respecterons donc scrupuleusement les limitations.
Nous arrivons à Oamaru et allons nous mettre en position pour observer les pingouins aux yeux jaunes, une des espèces les plus en danger – juste après ceux des îles Galapagos . Une dame nous donne quelques explications, et nous avons la chance d’en voir passer un à quelques mètres de nous.
Puis vient l’heure de la sortie de l’eau – avant le coucher du soleil. Nous sommes assez loin, mais nous pouvons voir facilement leurs démarches chaloupées. En fait nous en voyons un à 1m de nous, émerger des buissons, à notre grande surprise. Il nous dévisage, s’étire et poursuit son chemin. C’est un pingouin aux yeux jaunes, espèce en voie de disparition. A cet endroit, seuls 8 adultes, 5 petits et 4 oeufs demeurent. On interdit aux visiteurs de descendre sur la plage et de les déranger, juste une passerelle en bois permet de les observer. Un élément du couple couve l’oeuf pendant 8 semaines, l’autre lui apporte à manger. Quand le petit nait, il grandit si vite que les deux sont réquisitionnés pour l’alimenter.
Chose surprenante, des tours payants sont organisés par la région, avec observation dans des cahuttes avec interdiction de photographier les pingouins bleus qui sont au nombre de 200 dans cette région. Mais rien n’est fait pour les pingouins yeux jaunes.
Nous faisons un tour vers le port, où d’autres espèces viennent le soir, l’accès à la zone est payante alors que pour les « yeux jaunes » l’accès est gratuit, pourtant distant de quelques centaines de mètres. Bizarre, mais la ville doit s’y retrouver en taxes diverses.
Nous repartons le lendemain pour les Catlins, en faisant un stop à Dunedin, petite ville charmante avec quelques bâtiments historiques – la gare – mais un peu kitch et très chargée en décoration et  la rue la plus pentue au monde – que Yves et Johan se font une joie de monter, en courant!?!?!

Les Catlins

Nous nous basons à Owaka, dans une maison  que pour nous… en faisant quelques détours par Nugget Point (phare)  et Kaka point et Cathedral Caves (accessible qu’à certaines heures en fonction de la marée…), vues sur l’océan époustouflantes et plages où nous sommes tout seuls… magique. Nous prendrons notre journée pour descendre cette région magnifique des Catlins, région de la pointe sud de l’île du sud, où nous passons 2 jours complets,  nous en prenons plein les yeux. La côte est battue par les vents, les vagues viennent explosées sur les rochers. Les phares se dressent fiers et surveillent la côte. Les lions de mer se  prélassent sur le sable frais. Des oiseaux aux couleurs inhabituelles leur tournent autour. Les quelques arbres qui subsistent, sont figés dans le sens du vent, comme décoiffés. A Slope Pointe, la pointe la plus au sud, une grande barre se profile à l’horizon, l’Antarctique? Le soleil nous réchauffant, nous sentons moins les basses températures. Route à travers des paysages de collines verdoyantes, descentes sur l’océan, forêts tropicales avec des fougères immenses, des grottes -caves accessibles qu’à marée basse. Une succession de sensations et de vues superbes.

Nous dormons dans une auberge – ferme, une famille avec 3 petits enfants et des moutons et vaches.
Les enfants sont ravis de porter de tout petits agneaux, de leur donner à manger, de participer à la vie de la ferme avec le couple qui apporte à manger à des veaux et autres moutons et agneaux. Nous discutons et échangeons avec un couple de Malaisiens charmant. Le chemin qui mène au panneau indiquant les distances vers le pôle nord et équateur est fermé. Nous sommes néanmoins plus près de l’antarctique que de l’équateur. Détour également par la plage d’où nous apercevons les glaciers de l’antarctique.

Encore une fois des lieux battus par les vents, heureusement il fait beau et presque chaud – 15°…

Vraiment une belle région, peu de monde, des routes très agréables et des gens accueillants.

Te Anau et Milford Sound.

Nous n’allons pas à l’île Stewart, Rosanne a vraiment du mal avec les bateaux, surtout lorsqu’on annonce une mer agitée. Nous continuons donc jusqu’à Te Anau.
Grand bien nous en a pris, car le lendemain, de fortes pluies et un vent inhabituel secouent la région. Nous craquons pour un B&B très confortable. Si il fait mauvais à l’extérieur, autant en profiter à l’intérieur.  Nous partons donc vers Te Anau et Milford Sound.
Nous nous installons dans un cottage et participons en arrivant à une party , au milieu de Néo-Zélandais, certains d’origine japonaise (notre hôte est Japonaise..), il fait frais mais nous partageons gaiement notre repas et boissons.
Nous réservons le lendemain notre périple pour Milford Sound et les grottes du lac Te Anau. Nous faisons une grande et bonne nuit reposante, 12 heures d’affilé. En début d’am, nous partons sur le lac de Te Anau pour visiter les grottes qui sont illuminées par des lucioles. Des centaines de lucioles tapissent le «dôme » de la grotte, créant une ambiance très spéciale et une impression de vide absolu.  Nous faisons le détour par le wildlife complex pour observer les Tamarus – espèce que l’on croyait disparue mais qui a été redécouverte dans les montagnes au dessus du lac.
Ce sont des oiseaux qui ne peuvent pas voler, avec des couleurs bleutées et un bec rouge. C’est l’emblème de la ville et une grande statue trône au milieu du croisement principal. 
Il fait bien plus froid que dans les Catlins, la pluie de la nuit a également bien raffraîchit  l’atmosphère. Nous étions prêts pour des 12° – 15° pas  des 0° – 5° 

 

Milford Sound.

La météo annonce de la neige, plusieurs personnes nous ont expliqué que Milford Sound plus il pleut meilleur c’est. Kevin, notre hôte, nous annonce le lundi matin qu’il faut louer des chaînes car elles sont recommandées et sans celles-ci nous ne pourrions  atteindre Milford Sound.

Nous n’en n’aurons pas besoin, la route est très belle et nous arrivons sous une trouée de soleil qui illumine les montagnes abruptes. Des cascades commencent à apparaître.
Milford Sound est un fjord au bord de la mer de Tasman, de nombreuses cascades surgissent et « crachent » leurs débit d’eau à des hauteurs de plus de 100 mètres. D’où le « plus il pleut, meilleur c’est »… Et en effet, l’endroit est superbe, nous sommes sur un petit bateau, peu de touristes, mais malgré tout un groupe de français…. Les images se succèdent pendant les 2 heures de balade. Des trouées de soleil, de la brume, de la pluie, de la neige, le cocktail idéal pour Milford Sound.
Nous croisons au passage des lions de mer… encore. Retour tranquille vers Te Anau et repos. La pluie tombe toute la nuit et également le matin. Il fait toujours très froid, Kevin nous annonce que ce matin la route de Milford Sound enneigée est coupée, heureusement que nous y sommes allés hier.

Queenstown – Arrowtown – Wanaka

Ce sera journée pluvieuse et donc de transit. Nous stoppons quelques minutes à Queenstown qui ne nous  plait pas et repartons pour Arrowtown, charmant petit village avec des maisons anciennes datant de l’époque où la ville vivait avec des chercheurs d’or. La plupart des maisons ont gardé ce cachet.
Nous avons du mal à trouver un lieu qui nous plaise pour dormir. Soirée tranquille, le lendemain, visite du village et départ pour Wanaka, au bord du lac.

Nous trouvons notre havre de paix, un backpacker avec vue sur le lac, de grands canapés et une ambiance feutrée. La sieste a été douce et la pizza faite par nos soins a été délicieuse.  Wanaka nous charme vraiment, nous envoûte, ses paysages, ses montagnes, son lac et la neige. Nous aimerions rester…. longtemps.
Nous prenons quand même le temps de visiter et de nous éclater au Musée des « illusions » Puzzling World. Des animations et des explications sur les illusions d’optiques, de trucages de films (notamment sur les maisons des Hobbits dans le Seigneur des Anneaux) ainsi que le tour dans un gigantesque labyrinthe nous amuse beaucoup.
La région – et une bonne partie de la Nouvelle-Zélande – est bercée par le Seigneur des Anneaux. Ce film a permis de mettre en lumière les nombreux et magnifiques paysages de la Nouvelle-Zélande. Wanaka et autour de Queenstown ainsi que Milford Soud en font partie.
Plusieurs personnes nous ont expliqué que les scènes et paysages ont été modifiées par ordinateur ce qui rend délicat de savoir dans quel endroit se trouve quoi.
La suite du film a fait l’objet de discussion politique et « manifestations » pour que le film reste en Nouvelle-Zélande. Peter Jackson a permis de lancer une activité importante autour du cinéma – nous traverserons les quartiers où les studios sont bâtis à Wellington.

Wanaka reste à ce jour l’un des plus beaux endroits que nous ayons visité.

La cote Ouest

Nous quittons Wanaka avec regrets, mais la suite ne va pas nous décevoir.
Il est bien difficile de trouver des mots pour exprimer les émotions que nous ressentons sur la route. La vue est à couper le souffle et les paysages de lacs entourés de montagnes, de cimes enneigées et la forêt sont absolument superbes.
Le lendemain, nous remontons la côte et nous allons voir de près les glaciers – Fox et Frantz Joseph. Johan est très intéressé par les glaciers mais il est un peu déçu car il s’attendait à des montagnes toutes enneigées alors que la mer de glace est « sale » car remplie de cailloux. Cela reste néanmoins impressionnant. Nous déjeunons au bord d’un lac formé par le retrait du Glacier Fox, calme et belle nature. Les glaciers reculent régulièrement, mais cela est vrai depuis plusieurs centaines d’années.
Nous sommes pris dans un week-end de 3 jours – la fête du travail , qui n’est pas le 1er mai mais le 4ème Lundi d’octobre – et il donc plus difficile de trouver un logement, soit ils sont dans des endroits paumés, soit ils sont d’une tristesse à faire mourir, soit il n’y en pas, donc nous repassons à Franz Josef glacier pour trouver un backpacker.

Par contre la route le lendemain est extraordinaire (encore une), entre la forêt tropicale, la mer, les rochers, nous mettons beaucoup plus de temps que prévu mais la beauté appelle…..  Après une première partie peu intéressante jusqu’à Greymouth et un arrêt ) Hokitika où nous pensions dormir, nous continuons jusqu’à Punakaiki et là….nous avons mis beaucoup de temps, mais beaucoup…….voir les photos( et encore….) pour arriver.
Une route en lacet qui sillonne la cote déchirée et sauvage, la forêt et la mer bleue en plein soleil. Nous avions réservé à Punakaiki depuis Hokitika et nous sommes dans un logement super en pleine forêt. Nous resterons 2 nuits.

Punakaiki est connu pour ses rochers en pancakes, formations géologiques dues à l’ érosion de la mer et pour le « geyser de la mer » – blowhole- la mer s’engouffre dans les trous creusés dans la roche pour « exploser » à marée haute.  Un spectacle saisissant, le soir promenade sur la plage « sauvage » de Punakaiki. La remontée sur le nord passe encore par une route superbe, en passant, une visite à une colonie d’otaries qui se prélasse dans un golfe escarpé et inaccessible, sinon par nos yeux ) à partir d’une plateforme.

Abel Tasman et Nord de l’ile du Sud..

Puis la remontée sur Motuoka passe par de nouveaux paysages. Des terrains d’élevage nous sommes passés aux cultures de fruits et légumes. Les maisons sont toujours ornées d’arbustes fleuris, de fleurs de toutes sortes, d’arbres, ce qui est un énorme changement par rapport à  l’Australie où les maisons ressemblent beaucoup à celles que l’on croise aux Etats-Unis, gazon coupé à ras et nu devant l’habitation.  Nous logeons dans un charmant backpacker, le village est quelconque voir pas beau.. mais ce n’est pas le seul …. la qualité des paysages est bien supérieure au charme des villages.
Ballade en kayak dans la baie de Tasman, plutôt à l’intérieur, dès que nous sommes sortis vers la mer, les rames ont été bien plus difficiles à manier, donc petit tour et nous rentrons dans le lagon.  Le soir, Yves et surtout Estelle sont partis pour une grande ballade sur la plage et …. à cheval. Yves qui n’est pas un adepte a tiré sur les rênes pour retenir le cheval mais Estelle a bien senti le sien et le galop a été un très très grand moment d’émotion pour elle, elle en aurait pleuré de joie,( ce qu’elle a dit). De plus, Roslin, le cavalier a qui appartient le « ranch »l’a sentie très confiante et donc l’a laissée galoper à son aise. Donc les jambes du cheval dans l’eau elle a galopé et galopé. A noter le cheval de Yves a participé au tournage du Seigneur de Anneaux, et oui mesdames et messieurs. Roslin a été figurant sur le tournage et est remonté sur l’équipe car certains chevaux n’ont pas été bien traités et quelques bêtes sont décédées. Cela n’empêche pas d’utiliser cette pub sur sa plaquette. Enfin il doit s’y retrouver. Le lendemain, il passe au backpackers pour nous laisser les photos de la ballade et discuter avec nous. Nous partons pour Picton où le ferry nous emmènera à Wellington et l’île du nord. L’arrivée sur la ville est accompagnée par un temps froid et pluvieux. Cela nous arrange car la ville n’est pas intéressante.

Wellington

Après 3h30 de traversée, Wellington et surtout Thierry ( frère d’Elisabeth) pour ceux qui connaissent, nous accueillent.

Il nous fait découvrir la ville, capitale de la nouvelle-Zélande en passant par de nombreux détours, notamment par le quartier des studios de Peter Jackson. Il nous passe de nombreuses et très intéressantes informations sur la Nouvelle-Zélande. Le rapport avec les Maoris et le traité de Wintanga, le fait que les Néo-zélandais ont été choqués par des attitudes Francaises, (la burqua, l’histoire de Bastareau (les sportifs sauront de quoi il s’agit) qui a obligé le 1er ministre néo-zélandais à s’excuser, mais surtout l’image qu’ils seraient des voyous.. alors qu’ils sont globalement gentils et accueillants..  Nous sommes très bien accueillis pour le repas , les échanges sont un vrai bonheur, encore merci à eux.  Nous avons même assister à la télé à un match des All Blacks contre L’équipe d’Australie? Et avec les explications… Merci Anne-Marie. Nous avons le début des renseignements sur les Maoris….encore merci Anne-Marie et Thierry . Nous en saurons plus le lendemain avec la visite du musée de Te Papa.  En allant au musée nous tombons sur un Français qui fabrique du pain français………….hum. Cela fait longtemps que nous n’avons pas goûter du pain digne de ce nom.

Le musée Te Papa:
Une chose que nous n’avons toujours pas compris en France: le musée est gratuit!!! Et en plus, ouvert tous les jours, sur 4 niveaux, très pédagogique, ludique, interactif…avec un ensemble d’informations impressionnant. Nous en profitons pour une révision en géographie sur la constitution de la terre, les plaques tectoniques, les séismes, les volcans.

Les Maoris:

Venus en pirogues de Polynésie du XI au XIII s avec leur coutumes, leurs croyances, leur marché de troc( la monnaie n’existe pas)ce n’est pas toujours la paix entre les différentes tribus d’où leurs conflits.  Au XVIIIe, débarquent les Européens,James Cook en tête, avec leurs coutumes, leurs croyances et leurs monnaies. Selon les tribus cela se passe plus ou moins bien, soit il y a des échanges soit il y a des conflits. Le traité de Waiganti est rédigé par les Maoris et traduit par les Anglais, mais la traduction ne correspond pas aux termes des Maoris. Après l’abandon pendant près d’un siècle le traité est remis en vigueur et depuis chaque discussion est contrôlée par rapport au traité: ex: une terre maorie a été rétrocédée au gouvernement néo-zélandais qui l’a remise à l’état néo-zélandais. Purement symbolique mais primordial.
La capitale est à taille humaine, entourée de collines, elle aurait des airs de San Francisco. Très agréable pour circuler, pour flâner,  au milieu de ses rues. Quelques buildings mais peu. Après une dernière courte soirée avec Thierry et Anne-Marie, nous nous préparons pour le lendemain.

Rotorua

Nous  prenons le bus, 7h30 de trajet pour rejoindre Rotorua, capitale culturelle des Maoris et des centres géothermiques. Rotorua est très bien organisée pour le tourisme, de nombreuses infrastructures et de divertissement alléchants, les différents sites de geysers, sources d’eau chaude, volcans  sans oublier les diverses possibilités pour comprendre le monde des Maoris. 
La ville est sur la faille de deux plaques tectoniques – l’indo-australienne et pacifique, donc très sensible au tremblement de terre.  Nous visitons l’un des sites principaux, mais nous devenons difficiles après avoir vu Yellowstone l’année dernière.  Il n’y a que 3 endroits au monde où l’on peut voir ces phénomènes (geysers…) et nous en avons vu deux !!!
Le lendemain, nous visitons un village avec guide – en anglais – et surtout un spectacle de danse, chant – chants d’inspiration polynésienne très harmonieux et le haka
Devenu symbole national au même titre que la fougère, il est devenu indissociable de la culture maorie et par extension de la nouvelle-Zélande. Thierry nous expliquait qu’à l’origine, l’équipe de rugby faisait le haka mais sans grande signification, pour se moquer des maoris, et un entraîneur plus récent l’a remis au goût en insistant sur la force guerrière. La renommée des All Black et les nombreuses rencontres internationales font le reste.  Nous assistons au deux spectacles de la journée sensiblement différents, Johan est invité à faire le haka….
Nous avons le temps de faire des tours de luge (et oui), une des attractions sympa, descente en luge à roulette d’un des monts entourant Rotorua.

Le lendemain, la pluie nous décide à partir, mais avant nous visitons le musée, situé dans un ancien centre de soins à base d’eau chaude. Encore une fois, une réussite, une planche de recherche est distribuée aux enfants qui doivent chercher les réponses… de quoi les motiver pour la visite, avec remise de diplôme en sortant – une idée simple et très motivante.
Nous rejoignons la péninsule de Coromandel en deux étapes….

Bay of plenty – Coromandel

Nous partons pour la côte, Bay of Plenty, et nous arrêtons à Tauranga que pour récupérer les informations à l’I-Site local. Après une heure de route, nous nous retrouvons au bord de l’océan à ramasser quelques coquillages (on en a quelques kilos…). Soirée tranquille.
Nous remontons le lendemain vers la péninsule de Coromandel, nous arrivons pour la marée basse sur la hot water beach, un coin de plage – sur une plage immense – où à marée basse, en creusant le sable, de l’eau chaude surgit pour votre bien être. Un attroupement autour de ses trous dans le sable où nous ne pouvons rester que quelques minutes – eau très chaude.
L’océan attire Yves et Johan qui se jettent dans les vagues. Il ne sera pas dit que nous ne nous serons pas baignés en Nouvelle-Zélande.
Le soir, feux d’artifice sur la plage pour célébrer une fête anglaise…. si si !!!
Les enfants font des concours de trampoline et s’en donnent à cœur joie.
Nous repartons le matin par une route superbe à travers le bush, route non goudronnée mais très agréable – la fameuse route 309….
Arrivés à Coromandel Town, et a peine installés, nous repartons pour une après midi de pêche en mer.
Grand soleil, et paysages géniaux de la péninsule, et nous voilà avec canne à pêche pour récupérer notre repas du soir … En croisant un pingouin, qui tourne autour du bateau, nous faisons plusieurs endroits avant de trouver le bon.
Notre accompagnateur, nous dirige là où il faut et nos cannes à pêche commencent à bouger. Nous remontons un énorme Snaper – poisson local catégorie 5 étoiles – puis un deuxième, ce qui fait beaucoup rire Yves qui regarde les autres personnes super équipées qui n’attrapent rien – ils se rattraperont – et encore 2 autres. Nous en donnons un à une autre famille qui n’a pas eu la canne heureuse.
Nous nous régalons le soir des filets préparés par le marin qui nous servait de guide (nous en aurons pour 2 jours !!!)
La péninsule nous fait penser à Bank péninsula, paysage de montagne et de mer.

La route jusqu’à Auckland est assez agréable avant l’arrivée par autoroute et grandes avenues.

Auckland.

Auckland est une petite grande ville, des buildings bien regroupés dans le centre ville et de la verdure et l’océan facilement accessibles.
La sky tower, la plus grande tour de l’hémisphère sud est visible de partout.  Nous sillonnons notre quartier – Parnell – fort agréable – avec des maisons victoriennes de grande qualité.   Nous faisons un tour de la baie et notamment du port de plaisance avec quelques voiliers sympas – avec le bateau qui a gagner l’America’s cup.
Dernière soirée à Auckland, les enfants sont surexcité à l’idée d’arriver au chili.Luis nous a envoyé un message, nous sommes attendus.

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